J'avance tout droit,
plus tu n'es pas là, plus je fais tout pour ne pas dormir la nuit.
Tu n'es toujours pas là et moi je ne dors pas.
Je suis là, au beau milieu de tout ce monde.
Et c'est un peu comme si tu étais près de moi quand je suis ici.
Je t'ai sentis auprès de moi alors j'étais bien.
J'étais bien ce soir là, pendant une petite minute je crois.
C'est comme si, ayant perdu tout espoir de te retrouvé le jour, 
je cherchais à te trouver derrière chaque étoiles au dessus de ma tête.
La musique engourdie mes oreilles, je n'entends plus que les battement de mon coeur.
Je suis fatiguée, je marche, j'ai froid avec ma petite robe d'été. 
Plus j'ai froid, plus mon corps se glace et mieux je vais.
Je marche sans m'arrêter.
Parce qu'arriver à mettre un pied devant l'autre c'est déjà une forme de réussite.
Le combat contre ton absence je le mène chaque seconde qui passe.
Alors si je marche, c'est bien. C'est peut-être bon signe.

Comme je disais à Alice, l'impuissance et l'absence sont restés cramponner à mon ombre.
Elles ne s'en iront jamais. Je le sais. Et c'est comme ca.
Mais je ne l'accepte pas toujours, voir même très peu je crois.

Tu me manques mon amour.
Infiniment toi, infiniment nous.

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